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KOGAN IS A PHOTOGRAPHER AND GRADUATED IN GRAPHIC AND FINE ARTS. HIS EXPRESSION FORMS PART OF THE TREND TOWARDS TRANSFORMING ABSTRACT-INFLUENCED FIGURATIVE ART,RESULTING IN THE CONTEMPORARY ART.THE ARTIST REFUTES ANY SPECIFIC INFLUENCE,WORKING BY INSTINCT,DIRECTLY ON CANVAS,RELYING ON HIS SENSIBILITIES IN TERMS OF POETICS AND HUMOUR. ALL OF HIS WORKS REPRESENT AN ENVIRONMENT IN WICH HUMAN AND SPIRITUAL DIMENSION ARE PRESENT,AND SUCH DISPLAY THE ENIGMATIC AND EVER-CHANGING SIDE OF HUMAN NATURE. HE EVINCES AN INNOVATIVE COMBINATION OF COLOURS AND METAL,IN ADDITION TO INTERPLAY OF CANVAS AND PIGMENT,HIGHLIGTHING UNEXPECTED FORMS AND TEXTURES. THE ARTIST ACKNOWLEDGES NO DEBT TO THE CLASSIS ABSTRACT ART, TOUGH HE DOES INVITE THE ONLOOKER TO IMAGINE AND APPRECIATE PRESENT-DAY ART, IN THE TRANSLATION OF A GRAPHIC SEMIOLOGY AND A SYMBOLS FOREST, MUCH AS CONVENTIONAL ART COULD BE APPRECIATED IN THE PAST IN A RHETORIC OF THE IMAGE. Norbert de ROSNY.

samedi 8 avril 2017

ANDRE KERTESZ





Kertész Andor, connu comme André Kertész (né le , à Budapest,
 en Hongrie et mort le  (à 91 ans), à New York) est un 
Acteur important de la scène artistique parisienne durant l'entre-deux-guerres,
 il est reconnu comme un photographe majeur de la photographie du xxe siècle.

Biographie

Hongrie

André Kertész naît le 2 juillet 1894 dans une famille de la bourgeoisie juive de
 Budapest. Son père est libraire. Il rêve très tôt de devenir photographe. 
En 1908, son père meurt et il est confié à un tuteur qui travaille à la Bourse de
 Budapest, où il sera lui-même employé de 1912 à 1914, après avoir suivi 
des études à l’Académie de commerce de la ville.
En 1913, il achète son premier appareil photo : un ICA format 4,5 x 6 cm1.
En 1914, il sert dans l’armée austro-hongroise. Il réalise alors beaucoup de
 photographies, témoignant de ses expériences de guerre. Il publie ses
 premières photos dans un journal et gagne un concours de magazine,
 mais la plupart de ses négatifs et de ses plaques sont détruits pendant
 la révolution hongroise de 1918.

Paris

Après la guerre, il décide de devenir photographe et arrive à Paris en 1923], 
après avoir reçu le diplôme d’honneur de la Société hongroise de photographie.
 C'est là qu'il change son prénom pour André, équivalent français de Andor
À Paris, il fréquente de nombreuses personnalités littéraires et artistiques, 
comme BrassaïColetteMichel Seuphor qui lui fait rencontrer Mondrian.
De 1925 à 1935, il vend des tirages ainsi que des reproductions de ses
 images sur des cartes postales3 pour vivre et travaille avec divers magazines.
 Dès 1927, il réalise ses premières expositions et collabore à la revue Bifur en 
1928. Il aide Brassaï dans ses débuts dans la photographie. Bien qu’il soit proche
 des surréalistes et des Dada, il n’appartient à aucun mouvement.
Cette année, il achète un Leica ; il sera le premier à en utiliser un professionnellement.
 Il réalise un reportage pour VU. Il participera également activement à la revue 
Art et médecine.
En 1932, il expose un ensemble important de ses photographies dans la galerie
 new-yorkaise de Julien Levy.

Distorsions

En 1933, il réalise une série intitulée « Distortions » — œuvre marquante dans
 l'histoire de la photographie — qu'il reprendra en 1984 lors de son séjour à Paris

New York

En 1933, il rencontre sa femme Elizabeth Sali avec qui il part pour New York en 
1936 pour réaliser un travail pour Keystone.
Du fait de la montée du nazisme et de l'antisémitisme en Europe, le couple décide
 de rester provisoirement à New York. Le début de la Seconde Guerre mondiale 
compromet le retour en France pour Kertész qui, parce qu'artiste reconnu en France, 
s'y était vu proposer la nationalité française.
Il collabore de 1937 à 1949 avec divers journaux. Mais en raison de ses difficultés à
 apprendre l'anglais et à son refus de s'adapter au marché commercial de la photographie
 aux États-Unis à cette période, il fait face à une incompréhension de son travail et ses
 reportages ne sont pas publiés. Bien qu'un contrat avec Condé Nast lui assure un revenu 
régulier, c'est sa femme, ancienne employée de Helena Rubinstein qui permet au couple 
de vivre, grâce une société de produits de beauté qu'elle crée après leur naturalisation
 américaine en 1944.

Retour en France

Après la guerre et en particulier après le décès de son épouse, Kertész revient 
régulièrement en France où il entretient de nombreuses amitiés, à l'occasion des
 datent les premiers documentaires consacrés au photographe
La série « Les nouvelles distortions » est réalisée à l'endroit même où il avait réalisé 
la série originelle (l'hôtel Esmeralda à Paris) et le mirolège (un film miroir thermorétractable
 sur châssis en aluminium) est utilisé pour les reflets déformés. Il est assisté durant ces 
sessions photographiques par Philippe Robert et reçoit le chercheur et critique photo 
pour Libération Christian Caujolle rencontré auparavant et qui deviendra un des spécialistes 
de l’œuvre de Kertész
Il réalise quelques publications et contrats, mais en 1963, après être tombé malade,
 il rompt tous ses contrats et ne fait plus de photographie que par plaisir
Il se bat pour faire connaitre son œuvre aux États-Unis mais les expositions ne sont 
jamais à la hauteur de son œuvre — ses nus déformés de la série Distorsions, par 
exemple, sont exposés recadrés pour cacher les parties du corps qui froissent les 
goûts du public2.
En 1982, il reçoit le prix de la Photographie du Ministère de la Culture et lègue ses 
archives à l’État français9.

La photographie et l'art

L'œuvre d'André Kertész a eu une influence déterminante sur la reconnaissance 
de la photographie comme discipline artistique à part entière.
Quand en 1919, L'Art vivant écrit une défense de la photographie comme art, 
c'est avec les œuvres de Kertész comme illustration. Kertész fait de la photographie
 non pas le reflet du réel, son enregistrement, mais au contraire la matrice de formes nouvelles.

Récompenses et distinctions

1982 : Grand Prix national de la photographie

Publications

  • 1930, carrefour, Blois New york, susan harder gallery
  • 1933, Enfants, éditions d'Histoire et d'Art
  • 1934, Paris vu par André Kertész, éditions d'Histoire et d'Art
  • 1936, Nos amies les bêtes, éditions d'Histoire et d'Art
  • 1937, Les Cathédrales du vin, éditions Établissements et Brice
  • 1988, Hologramme, 1988
  • 1997, Kertész 70 années de photographie, Hologramme, Paris
  • 2006, Monographie, catalogues d'exposition, éditions Phaidon
  • 2007, André Kertész, Danièle Sallenave, Photo poche, Ed. Actes Sud, (ISBN 978-2-7427-7012-0)






































































































































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